Nous sommes persuadés que des non initiés à la statistique mais qui sont des personnes pleines de bon sens ont aussi le droit de faire différemment pour, au final, parvenir à un résultat aussi  près du possible que les initiés !

Difficile à croire ? Et pourtant quelques exemples de la vie courante en sont la preuve. N’avez-vous jamais connu des commerçants tenant des échoppes, des magasins avec une variété de produits  qui parviennent à maintenir leur activité commerciale  pendant de nombreuses années alors même qu’ils n’ont aucune notion statistique ? Par contre dans les faits ils ont une démarche empirique qui leur permet d’anticiper les besoins de leurs clients et donc de savoir quelles quantités approximatives seront vendues à une période donnée. Alors  comment procèdent-ils  ?

Très souvent ils ont une démarche scientifique ... qu'ils ignorent !
Ils tiennent un relevé des ventes (journalières, hebdomadaires, mensuelles) ou plus communément, puisque nous sommes dans un monde hautement informatisé, ils consignent via un fichier les ventes pour chaque produit. Et de la sorte ils disposent d’un historique qui leur permet de  proposer les produits à une quantité assez proche du réel au vu du passé. Evidemment  ils ne sont pas à l’abri d’erreurs (à cause du facteur bien connu de l'incertitude prévisionnelle ) voilà pourquoi ils peuvent se retrouver en situation de surstocks ou de ruptures. Et donc ils peuvent utilement avoir besoin d’une aide pour les aider à prendre en compte d’autres  paramètres en dehors de leurs historiques.

A une échelle plus importante, dans des structures où les ressources financières  permettent de tenir un service spécialisé dans l’estimation de la demande, la démarche empirique peut aussi s’appliquer mais elle a des limites car compte tenu de la volumétrie des données il est important de s’équiper efficacement tant en outil qu’en ressources humaines capables de s’en servir.

En effet les managers des services de prévisions de ventes subissent souvent une pression des autres services pour rapidement estimer les ventes à un moment donné. Pour répondre efficacement il leur faut disposer de toutes les informations nécessaires idéalement synthétisées. C’est là qu’un dérapage est possible. Si le manager n’a pas un tableau de bord succint avec des indicateurs précis, il peut passer énormément de temps à collecter l’information et encore autant de temps pour simuler différents scénarios de projection. Une journée de travail voire plus peut à cet effet être sacrifiée….inutilement !
Le simulateur de prévision c’est justement, entre autres,  à destination de  ces chefs d’équipe qui ne savent pas par où commencer quand on leur demande de se projeter rapidement et surtout de pouvoir convaincre.